Arlette Ginioux (1944)

Arlette Ginioux est née le 16 janvier 1944 à Etables-sur-Mer dans les Côtes d’Armor. Après avoir suivi les cours du sculpteur Charles Auffret à l’Académie Malebranche, elle intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle travaille dans la section peinture, puis dans l’atelier de sculpture et de gravure en médaille, où elle suit l’enseignement de Raymond Corbin. En 1970, pour une édition de l’Hôtel des Monnaies, elle réalise la médaille d’Alain Bombard, frappée avec des coins qu’elle taille directement dans l’acier.

Elle reçoit en 1971 le Prix Despiau-Wlérick. La même année, Dunoyer de Segonzac lui préface sa première exposition qui a lieu à Mont-de-Marsan (dessins, sculptures, aquarelles). Elle participe à plusieurs salons : Salon du dessin et de la peinture à l’eau, Salon du château de Ville d’Avray… En 1972, Georges Muguet l’invite à l’Exposition de Sculpture organisée au château de Ville d’Avray, aux côtés de Paul Cornet, Georges Hilbert, Jean Carton… Puis, en 1981, elle prend part avec Charles Auffret, Jean Osouf et Roch Vandromme à l’exposition de la galerie de Nevers, Indépendance et Tradition, préfacée par Patrice Dubois. En 1987, elle est invitée au Sixième Salon d’Angers, présidé par Jean Carton et inauguré par François Mitterrand, et elle expose à la Fondation Madame du Barry à Versailles pour Sculpture Française de notre Temps. Cette grande exposition réunit des œuvres d’Emile-Antoine Bourdelle, Camille Claudel, Jane Poupelet, Lucien Schnegg, Robert Wlérick… La préface de son catalogue est signée par Michel Fare de l’Institut. En 1994, La Maif accueille la sculpture présente des œuvres d’Arlette Ginioux, Claude Abeille, Charles Auffret, Robert Couturier… Enfin, deux expositions personnelles ponctuent ce parcours : l’une en 1990, à la Galerie Varine-Gincourt, rue du Faubourg St Honoré à Paris ; l’autre en 1993, préfacée par Roger Passeron et Robert Couturier.

A l’instar de Paul Valéry, Arlette Ginioux défend le dessin comme une discipline à part entière, aussi importante que la sculpture et la peinture. Solitaire et indépendante, elle ne sépare pas la vie de l’art, elle exprime dans ses œuvres sa personnalité intérieure.

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