René Babin

La Grenade b. 1966

Epreuve en bronze à patine dorée, n°1/8
Fonte à la cire perdue Attilio Valsuani
Signé : R. Babin
H. 19 ; L. 12 ; P. 14 cm

Bibliographie 

  • 3 Parisskulptörer, Stockholm, Färg och Form, 24 avril – 22 mai 1970, repr.
  • Hommage à Auguste Renoir et à Marcel Gimond, Maisons Alfort, mairie, 12 – 30 mai 1971, repr.
  • Barbonval 89, exposition de quatre sculpteurs, Barbonval, église, 1989, p.9, repr.
  • Patrice Dubois, René Babin, Paris, Assurances Axa, avenue Matignon, octobre – novembre 2001, p. 2, repr.

« Comme ses maîtres de prédilection, romans ou gothiques, René Babin avait l’art de bloquer ses figures dans des plans simples, ceux qui s’avèrent les plus efficaces et les plus expressifs.

Assise, le pied dans une main, dans une attitude qui accroît la force de sa germination plastique, la Grenade, ainsi qu’il avait choisi de l’appeler, est comme un de ces fruits splendides, sur le point d’éclore. Le buste, mouvementé, au point de dégager dans son mûrissement sauvage une sensation de piment, a l’éclat de ces formes gorgées de sève. La patine dorée ajoute sa note solaire, soulignant l’éclat de cette étrange grenade au volume saturé, mais harmonieux et libre »[1].


[1] Patrice Dubois, René Babin, Paris, Assurances Axa, avenue Matignon, octobre – novembre 2001, p. 2.