Charles Auffret

Buste de Marie-Agnès Barrère c. 1970

Epreuve en terre cuite, n°1/8
Signé : CH. AUFFRET
H. 34 ; L. 17 ; P. 22 cm

Marie-Agnès Barrère est la fille du critique d’art André Barrère. Dans les années 1970, ce dernier livre des textes sensibles sur les œuvres du peintre Jean Puy et des sculpteurs Paul Cornet, Charles Auffret, René Aberlenc... Il exerce son métier de critique avec la même vigilance et la même ténacité que Claude Roger-Marx, Juliette Darle ou encore George Besson.

Dans l’Amateur d’art du 16 mars 1972[1], il s’exprime sur le portrait de sa fille, alors en lice pour décrocher le prix de portrait Paul-Louis Weiller de l’Académie des Beaux-Arts : « Auffret a mis toute son autorité sensible à exprimer au-delà de la physionomie d’une fillette à l’âge ingrat les promesses d’une féminité déjà pourvue de vie intérieure. Il se place avec indépendance dans le prolongement de ces maîtres trop oubliés mais essentiels de l’art français tels que Carpeaux, Dalou et Schnegg ».

Sur les trois cents portraits sculptés soumis à l’appréciation du jury, seuls cinquante quatre avaient été autorisés à concourir. Le Buste de Marie-Agnès Barrère est l’un des plus appréciés par le public et la presse. Néanmoins, Charles Auffret n’est pas lauréat. C’est l’œuvre de son aîné Paul Cornet qui est primée.


[1] André Barrère, « La Sculpture à l’honneur », L’Amateur d’Art, jeudi 16 mars 1972, n°493, p.7, reproduit.