Jean Osouf

Coralie, demi-figure 1935-1945

Épreuve en bronze
Fonte à la cire perdue
H. 32; L. 12; P. 9 cm

Provenance

  • Suède, collection particulière

Bibliographie

  • 1978 ARTICLE Couturier, Robert, « Jean Osouf », Club Français de la Médaille, n°59/60, 2e trimestre 1978, p.26-27
  • 1981 ARTICLE Jean Perrin, « Jean Osouf, sculpteur », Société d’Histoire et d’Art de la Brie et du pays de Meaux, Meaux 1981
  • 2000 CATALOGUE Jean Osouf, Paris, galerie Martel-Greiner, 2000
  • 2006 PINGEOT Anne Pingeot, Bonnard sculpteur. Catalogue raisonné, Musée d’Orsay, éd. Nicolas Chaudun, 2006 (p. 56 à 62)
« C’est un art inactuel et c’est sa force et sa beauté de l’être. L’héritage des gothiques est évident, mais c’est un bien tombé en de bonnes mains. » Le sculpteur Robert Couturier à propos de l’art de Jean Osouf[1]
 
Coralie pose pour Jean Osouf entre 1935 et 1945 environ. Durant cette dizaine d’années, Osouf crée un grand nombre de sculptures dans lesquelles il décline les attitudes et les expressions de son modèle : figures de Naïade, de Baigneuse, de Jeune fille, Buste de Coralie dit Petite reine, Buste de Coralie couronnée, Masque de Coralie dit Épiphanie… Le musée des Beaux-Arts d’Alger conserve une Baigneuse, le musée d’Art et d’Histoire de Belfort deux Buste de Coralie, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris un Buste de Coralie couronnée. Présentant un modelé délicat, cette figure féminine et sensuelle exhale douceur et mélancolie.
 
Cette figure de Coralie est coupée au-dessus des genoux. Elle est à rapprocher de la figure complète de Coralie datée de 1935[2] dont un bronze est conservé au musée des Beaux-Arts de Reims[3] (inv.999.7.2), mais ici le visage est plus ébauché.

[1] 1978 ARTICLE, p.27
[2] 1978 ARTICLE, p.26, repr.
[3] Les héritiers de l’artiste font un important don d’une quarantaine de sculptures de Jean Osouf en 1999, au musée des Beaux-Arts de Reims, dont cette sculpture fait partie.